Les lauréats du prix de thèse Atlas-AFMI
2023
Les prix de thèse est attribué à Danielle Taylor, pour son travail sur le management de la diversité linguistique dans les équipes virtuelles internationales, thèse sous la direction de Anne Bartel-Radic et de Isabelle Corbett, soutenue le 15-12-2022 à l'Université Grenoble Alpes.
La gestion de la diversité linguistique dans les équipes virtuelles internationales représente un défi croissant pour les organisations. Cependant, les avantages de ces équipes dépassent largement les difficultés. Si la diversité linguistique a surtout été considérée dans la littérature en management international comme un obstacle à la communication, elle a également été proposée comme une source d’avantages concurrentiels. Toutefois, il est nécessaire, dans les organisations internationales, de gérer correctement la diversité linguistique au sein des équipes et notamment des équipes virtuelles qui doivent communiquer de manière efficace par-delà les langues, cultures et distances géographique et temporelle, en utilisant diverses technologies.Cette thèse analyse la façon dont la diversité linguistique influence les processus d’équipe relatifs aux tâches et aux émotions, dans le contexte virtuel. Après une étude exploratoire basée sur des entretiens avec 20 membres et responsables d’équipes virtuelles multilingues, nous avons développé un design de recherche mixte combinant méthodologies quantitative et qualitative. La phase quantitative est basée sur une méthodologie expérimentale innovante qui utilise un jeu sérieux développé dans le cadre de cette thèse. 311 participants internationaux ont été confrontés à un scénario d’une durée deux heures qui simule le travail en équipe virtuelle multilingue, afin d’évaluer les comportements de communication et la perception des processus et des résultats de l’équipe. La méthodologie qualitative consiste en une ethnographie organisationnelle de 18 mois d’une équipe faisant partie d’une alliance universitaire européenne composée d’établissements de sept pays, avec des entretiens et des observations participantes.Les principaux résultats de cette thèse montrent qu’une gestion réussie des processus de communication dans les équipes virtuelles multilingues permet d’établir la confiance et la cohésion de l’équipe, ce qui augmente sa performance. Sur le plan théorique, cette thèse contribue à la recherche sur l’importance du langage en management international, en examinant la diversité linguistique dans les équipes virtuelles internationales à travers le prisme des processus d’équipe. En outre, cette recherche propose une méthodologie innovante permettant de simuler des interactions sociales et de comparer les comportements de manière expérimentale. Le jeu sérieux développé est également utilisé comme outil de formation à la communication multilingue et au travail en équipe. Les recommandations managériales qui découlent de la thèse concernent l’importance de comprendre la diversité linguistique de l’équipe, et de choisir les comportements et les canaux de communication appropriés pour développer la confiance et la cohésion d’équipe.
2021
Deux thèses ont été récompensées
La thèse de Christoph Czychon, intitulée “Regional and Global Multinationals: An Examination of Theory and Empirical Evidence from European
MNEs“, sous la co-tutelle de Mme Ulrike MAYRHOFER (Université Côte d’Azur, France) et de M. Johann ENGELHARD (Otto-Friedrich-Universität Bamberg, Allemagne)
La thèse d’Elise Goiseau, soutenue le 24 septembre 2020 à l’Université Paris-Dauphine, qui porte le titre « L’ajustement des expatriés en Australie : enquête sur la construction culturelle de sens ». La thèse vise à comprendre comment les expatriés perçoivent des différences culturelles au travail et comment ils ajustent leurs cadres culturels à ceux du pays d’accueil. L’originalité de l’approche de Mme Goiseau est une étude de l'ajustement culturel en tant que processus de création de sens. Expatriée elle-même, Mme Goiseau a interrogé 37 expatriés américains et français en Australie. Elle établit sept domaines de différences perçues et analyse comment les expatriés réagissent face à ces différences. La thèse a été réalisée en co-tutelle, sous la supervision conjointe de Mme Lucy Taksa, Professeure à l’Université Macquarie en Australie et M. Jean-François Chanlat, Professeur émérite à l’Université Paris Dauphine en France.
2020
Le prix de thèse Atlas AFMI est décerné à Stefano Valdemarin
Stefano VALDEMARIN a soutenu sa thèse intitulée « Network development in international organizations : The case of ONLYLYON » le 25 novembre 2019 à l'Université Jean Moulin Lyon 3. La thèse a été dirigée par Ulrike MAYRHOFER (IAE Nice, Université Côte d'Azur) et est rédigée en anglais. Stefano VALDEMARIN pose la question de savoir comment les organisations peuvent développer leurs réseaux internationaux. La thèse est ainsi fortement positionnée dans le champ du management international. Pour répondre à la problématique posée, Stefano VALDEMARIN a effectué 103 observations participantes sur une période de 30 mois, ainsi que 36 entretiens en France et en Italie, qu’il a analysés avec maîtrise à l'aide du logiciel NVivo. La thèse présente d'excellentes qualités académiques qui se manifestent dans le lien particulièrement clair entre la théorie, la phase empirique et les résultats. Elle est remarquable par l'association de deux thématiques (les organisations en réseau et les processus d'internationalisation), un construit théorique qui intègre trois théories différentes, une démarche méthodologique originale en management international et un terrain riche au sein d'une organisation non-marchande. La thèse identifie des dynamiques individuelles dans les réseaux, et apporte une nouvelle perspective au champ étudié.
Pour l'ensemble de ces motifs, le jury a décidé à l'unanimité d'attribuer le prix de thèse Atlas-AFMI 2019-2020 à Stefano VALDEMARIN et propose de soumettre sa thèse pour le prix de la « meilleure thèse 2020 en Sciences de gestion » de la FNEGE. Chaleureuses félicitations au lauréat, ainsi qu'à sa directrice de thèse!
Stefano VALDEMARIN defended his thesis entitled "Network development in international organizations: The case of ONLYLYON" on November 25, 2019 at the Jean Moulin Lyon 3 University. The thesis was supervised by Ulrike MAYRHOFER (IAE Nice, Université Côte d'Azur) and is written in English. Stefano VALDEMARIN poses the question of how organizations can develop their international networks. The thesis as such is strongly positioned in the field of international management. In order to answer his research question, Stefano VALDEMARIN conducted 103 participant observations over a period of 30 months and 36 interviews in France and Italy, which he analysed with skill, using NVivo software. The thesis has excellent academic qualities, which is shown in particular by the clear link between theory, the empirical method and the results. The jury appreciated the association of two themes (networked organizations and internationalization processes), a theoretical construct which integrates three different theories, an original methodological approach in international management and a rich field within a non-market organization. The thesis identifies individual dynamics in networks and brings a new perspective to the field of international management.
For all these reasons, the jury unanimously decided to award the Atlas-AFMI 2019-2020 best thesis award to Stefano VALDEMARIN and proposes to submit his thesis for "best thesis 2020 in Management Sciences" award, organized by the FNEGE. We address our sincere congratulations to the winner and to his thesis supervisor!
Les prix de thèse est attribué à Danielle Taylor, pour son travail sur le management de la diversité linguistique dans les équipes virtuelles internationales, thèse sous la direction de Anne Bartel-Radic et de Isabelle Corbett, soutenue le 15-12-2022 à l'Université Grenoble Alpes.
La gestion de la diversité linguistique dans les équipes virtuelles internationales représente un défi croissant pour les organisations. Cependant, les avantages de ces équipes dépassent largement les difficultés. Si la diversité linguistique a surtout été considérée dans la littérature en management international comme un obstacle à la communication, elle a également été proposée comme une source d’avantages concurrentiels. Toutefois, il est nécessaire, dans les organisations internationales, de gérer correctement la diversité linguistique au sein des équipes et notamment des équipes virtuelles qui doivent communiquer de manière efficace par-delà les langues, cultures et distances géographique et temporelle, en utilisant diverses technologies.Cette thèse analyse la façon dont la diversité linguistique influence les processus d’équipe relatifs aux tâches et aux émotions, dans le contexte virtuel. Après une étude exploratoire basée sur des entretiens avec 20 membres et responsables d’équipes virtuelles multilingues, nous avons développé un design de recherche mixte combinant méthodologies quantitative et qualitative. La phase quantitative est basée sur une méthodologie expérimentale innovante qui utilise un jeu sérieux développé dans le cadre de cette thèse. 311 participants internationaux ont été confrontés à un scénario d’une durée deux heures qui simule le travail en équipe virtuelle multilingue, afin d’évaluer les comportements de communication et la perception des processus et des résultats de l’équipe. La méthodologie qualitative consiste en une ethnographie organisationnelle de 18 mois d’une équipe faisant partie d’une alliance universitaire européenne composée d’établissements de sept pays, avec des entretiens et des observations participantes.Les principaux résultats de cette thèse montrent qu’une gestion réussie des processus de communication dans les équipes virtuelles multilingues permet d’établir la confiance et la cohésion de l’équipe, ce qui augmente sa performance. Sur le plan théorique, cette thèse contribue à la recherche sur l’importance du langage en management international, en examinant la diversité linguistique dans les équipes virtuelles internationales à travers le prisme des processus d’équipe. En outre, cette recherche propose une méthodologie innovante permettant de simuler des interactions sociales et de comparer les comportements de manière expérimentale. Le jeu sérieux développé est également utilisé comme outil de formation à la communication multilingue et au travail en équipe. Les recommandations managériales qui découlent de la thèse concernent l’importance de comprendre la diversité linguistique de l’équipe, et de choisir les comportements et les canaux de communication appropriés pour développer la confiance et la cohésion d’équipe.
2021
Deux thèses ont été récompensées
La thèse de Christoph Czychon, intitulée “Regional and Global Multinationals: An Examination of Theory and Empirical Evidence from European
MNEs“, sous la co-tutelle de Mme Ulrike MAYRHOFER (Université Côte d’Azur, France) et de M. Johann ENGELHARD (Otto-Friedrich-Universität Bamberg, Allemagne)
La thèse d’Elise Goiseau, soutenue le 24 septembre 2020 à l’Université Paris-Dauphine, qui porte le titre « L’ajustement des expatriés en Australie : enquête sur la construction culturelle de sens ». La thèse vise à comprendre comment les expatriés perçoivent des différences culturelles au travail et comment ils ajustent leurs cadres culturels à ceux du pays d’accueil. L’originalité de l’approche de Mme Goiseau est une étude de l'ajustement culturel en tant que processus de création de sens. Expatriée elle-même, Mme Goiseau a interrogé 37 expatriés américains et français en Australie. Elle établit sept domaines de différences perçues et analyse comment les expatriés réagissent face à ces différences. La thèse a été réalisée en co-tutelle, sous la supervision conjointe de Mme Lucy Taksa, Professeure à l’Université Macquarie en Australie et M. Jean-François Chanlat, Professeur émérite à l’Université Paris Dauphine en France.
2020
Le prix de thèse Atlas AFMI est décerné à Stefano Valdemarin
Stefano VALDEMARIN a soutenu sa thèse intitulée « Network development in international organizations : The case of ONLYLYON » le 25 novembre 2019 à l'Université Jean Moulin Lyon 3. La thèse a été dirigée par Ulrike MAYRHOFER (IAE Nice, Université Côte d'Azur) et est rédigée en anglais. Stefano VALDEMARIN pose la question de savoir comment les organisations peuvent développer leurs réseaux internationaux. La thèse est ainsi fortement positionnée dans le champ du management international. Pour répondre à la problématique posée, Stefano VALDEMARIN a effectué 103 observations participantes sur une période de 30 mois, ainsi que 36 entretiens en France et en Italie, qu’il a analysés avec maîtrise à l'aide du logiciel NVivo. La thèse présente d'excellentes qualités académiques qui se manifestent dans le lien particulièrement clair entre la théorie, la phase empirique et les résultats. Elle est remarquable par l'association de deux thématiques (les organisations en réseau et les processus d'internationalisation), un construit théorique qui intègre trois théories différentes, une démarche méthodologique originale en management international et un terrain riche au sein d'une organisation non-marchande. La thèse identifie des dynamiques individuelles dans les réseaux, et apporte une nouvelle perspective au champ étudié.
Pour l'ensemble de ces motifs, le jury a décidé à l'unanimité d'attribuer le prix de thèse Atlas-AFMI 2019-2020 à Stefano VALDEMARIN et propose de soumettre sa thèse pour le prix de la « meilleure thèse 2020 en Sciences de gestion » de la FNEGE. Chaleureuses félicitations au lauréat, ainsi qu'à sa directrice de thèse!
Stefano VALDEMARIN defended his thesis entitled "Network development in international organizations: The case of ONLYLYON" on November 25, 2019 at the Jean Moulin Lyon 3 University. The thesis was supervised by Ulrike MAYRHOFER (IAE Nice, Université Côte d'Azur) and is written in English. Stefano VALDEMARIN poses the question of how organizations can develop their international networks. The thesis as such is strongly positioned in the field of international management. In order to answer his research question, Stefano VALDEMARIN conducted 103 participant observations over a period of 30 months and 36 interviews in France and Italy, which he analysed with skill, using NVivo software. The thesis has excellent academic qualities, which is shown in particular by the clear link between theory, the empirical method and the results. The jury appreciated the association of two themes (networked organizations and internationalization processes), a theoretical construct which integrates three different theories, an original methodological approach in international management and a rich field within a non-market organization. The thesis identifies individual dynamics in networks and brings a new perspective to the field of international management.
For all these reasons, the jury unanimously decided to award the Atlas-AFMI 2019-2020 best thesis award to Stefano VALDEMARIN and proposes to submit his thesis for "best thesis 2020 in Management Sciences" award, organized by the FNEGE. We address our sincere congratulations to the winner and to his thesis supervisor!
2018
Damien NESME: « Le contrôle du développement international dans les PME : Analyse de la nature et du rôle des systèmes de contrôle dans les PME qui se développent à l'international », Thèse soutenue à Lyon 2, sous la direction de M. Seville le 23/01/2017
Damien NESME: « Le contrôle du développement international dans les PME : Analyse de la nature et du rôle des systèmes de contrôle dans les PME qui se développent à l'international », Thèse soutenue à Lyon 2, sous la direction de M. Seville le 23/01/2017
2016
Morgan MARCHAND : « Approches d'intégration post-acquisition des multinationales 'émergentes' dans les économies 'avancées'. 25 cas d'acquisitions d'EMNE en France analysées dans une perspective comparative », thèse soutenue le 24/11/2015, à Université Paris-Dauphine (directeur de thèse : Jean-Pierre SEGAL).
2014
Antonin RICARD : « Etude des facteurs endogènes de la décision: une application à la décision d'internationaliser des responsables de PME », thèse soutenue le 27/11/2012, à Aix-Marseille Université (directeur de thèse : Emmanuelle REYNAUD).